Vous trouverez ci-dessous mes notes prises en écoutant une conférence d’Isabelle Filliozat, chef de file de la parentalité positive en France.
Ce que je retiens :
Dès qu’il nait, un enfant a deux besoins fondamentaux : la figure d’attachement et le libre arbitre.
La figure d’attachement est la personne qui va s’occuper de lui de manière privilégiée dès la naissance (souvent la mère). C’est à cette personne que l’enfant osera montrer tous ses états d’âme (notamment peurs, stress… au début sous forme de cris). Si l’enfant passe sa journée en crèche ou en collectivité, il va passer beaucoup de temps à essayer d’être sage, gentil. Ce faisant, il accumule des frustrations au cours de la journée, qu’il extériorise avec sa figure d’attachement en fin de journée.
NDLR : c’est la même chose avec tous ceux qui, au bureau, sont obligés de se composer un visage et une attitude ; à la fin de la journée ils sont obligés de décompresser chez eux. Et ça peut se ressentir sur le reste de la famille…
Le libre arbitre est le besoin constant d’autonomie, d’apprendre par lui-même. Un enfant retiendra toujours mieux quelque chose quand il est obligé d’utiliser son cortex néo-frontal
Nous avons un double devoir en tant que parents : d’une part apprendre à comprendre nos propres émotions et comment réagir lorsque ça nous arrive : et d’autre part apprendre à décoder les émotions de nos enfants pour faciliter nos relations.
Bonne lecture!
Un extrait de cette conférence: